Réaction préliminaire du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) au budget 2010-2011 déposé aujourd’hui par le ministre des Finances, Monsieur Raymond Bachand.
Soupir de soulagement
Le CIFQ se réjouit de la reconduction de divers programmes pour la protection et la régénération des forêts, du programme de crédits d’impôts remboursable pour la construction et la rénovation des chemins multiressources ainsi que pour l’innovation en matière de bioénergie. Les appréhensions d’une augmentation des tarifs d’électricité à court terme, dans une conjoncture de crise historique, aurait été catastrophique. Le CIFQ a vraiment eu un soupir de soulagement à la lecture du budget.
Déception
Si le Conseil reconnaît l’importance du maintien de ces programmes pour le secteur forestier, il est toutefois déçu de ne pas y trouver de mesures structurantes pour favoriser une restructuration plus harmonieuse de l’industrie forestière, ce qui permettrait aux entreprises québécoises d’améliorer leurs perspectives de profitabilité et d’obtenir ainsi les investissements nécessaires pour profiter de la reprise en même temps que leurs concurrentes nord-américaines. Plus particulièrement, le CIFQ s’attendait à obtenir des mesures pour maintenir au Québec un certain nombre d’usines de papier journal, comme le souhaite pourtant le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation.
Inquiétudes pour l’avenir
L’avènement d’une nouvelle redevance sur l’eau à compter du 1er janvier 2011, l’augmentation graduelle de la taxe sur les carburants ainsi qu’une potentielle augmentation progressive des tarifs d’électricité, à compter de 2014, ne peut que soulever des inquiétudes pour le moyen terme. Par expérience, le Conseil de l’industrie forestière du Québec sait fort bien qu’une fois amorcée, il y a danger d’escalade.
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À propos du CIFQ
Le Conseil est le porte-parole de l’industrie forestière du Québec. À elles seules, les entreprises de sciage résineux et feuillu, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et de panneaux œuvrant au Québec génèrent 12,9 milliards $ en activité économique chaque année, près de 4 milliards $ en salaires et avantages sociaux dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d’impôts payés par les entreprises et les travailleurs.
Source :
Hellen Després
Adjointe administrative
Conseil de l’industrie forestière du Québec
418 657-7916, poste 447
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