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18 mars 2014 - Communiqué

Dénonciation du coup d'éclat de Greenpeace

QUÉBEC, le 18 mars 2014 - Selon plusieurs intervenants liés à la forêt québécoise, l'action menée par Greenpeace, ce matin, à l'endroit d'une entreprise forestière, dévalorise les efforts consacrés par le gouvernement, l'industrie et l'ensemble des acteurs du secteur forestier, au cours des vingt dernières années, pour innover et améliorer continuellement les pratiques forestières durables, en vigueur au Québec.


« Notre industrie s'est engagée clairement envers l'utilisation responsable d'une ressource renouvelable et grandement disponible sur notre territoire. La collaboration entre nos entreprises, des groupes écologistes et des nations autochtones est d'ailleurs souvent citée en exemple », souligne M. André Tremblay, président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ).


Bien que les pratiques forestières ne bénéficient pas de la même attention que celle accordée ce matin aux militants écologistes, elles n'en demeurent pas moins remarquables. À titre d'exemples, soulignons :

 

  • que l'industrie forestière n'intervient que sur 36 % du territoire de la forêt boréale continue;
  • qu'en 2014 près de 90 % des forêts publiques québécoises font l'objet d'une certification environnementale indépendante;
  • qu'au Québec, les activités d'aménagement affectent annuellement moins de 1 % de la forêt publique sous aménagement, soit moins que l'accroissement annuel.


« Face à ces constats, comment peut-on prétendre qu'il existe un déséquilibre entre la protection de la forêt et l'activité industrielle forestière ? Il est déplorable que Greenpeace s'appuie sur des pratiques du passé pour dénoncer l'un des secteurs ayant fait le plus d'efforts au plan environnemental au cours des vingt dernières années », s'interroge le président-directeur général du CIFQ.


M. Claude Dupuis, président de la Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) se désole de constater à quel point Greenpeace est déconnecté de la réalité forestière. « Cette sortie sans nuance déprécie tous les travailleurs du secteur et les régions forestières. En orientant ainsi l'opinion publique, il dévalorise le matériau bois qui pourrait pourtant jouer un précieux rôle pour verdir l'économie québécoise. Qu'est-ce qui justifie cette sortie publique, une juste cause ou de l'opportunisme corporatif ? », se questionne-t-il.


Apport économique essentiel
Enfin, parce qu'elle représente 3 % du PIB québécois et fournit de l'emploi à plus de 60 000 Québécoises et Québécois, principalement en région mais aussi dans les grands centres, la forêt québécoise représente un apport économique précieux et indispensable. « La vitalité économique de plusieurs municipalités dépend de l'activité forestière, d'où la nécessité d'éviter de véhiculer de fausses perceptions sur les pratiques forestières en vigueur au Québec et j'invite tous les maires des municipalités concernées à les dénoncer», a tenu à ajouter le maire de La Doré, M. Jacques Asselin.


Enfin, M. Tremblay a réitéré l'engagement des entreprises forestières pour l'amélioration continue des pratiques permettant de mettre en valeur cette ressource renouvelable. « Malgré que nous soyons extrêmement déçu de l'approche sensationnaliste de Greenpeace, nous allons continuer de travailler de concert avec les communautés et les gens de tous les horizons, pour favoriser l'utilisation des produits de la forêt, qui sont à la fois écologiques et renouvelables. Nous sommes fiers de contribuer ainsi à la réduction des émissions de CO2 dans l'atmosphère, un résultat auquel peu d'industries peuvent prétendre, tout en continuant à être un acteur majeur du développement social et économique du Québec », conclut M. Tremblay.


À propos du CIFQ
Le Conseil est le principal porte-parole de l'industrie forestière du Québec, il représente les intérêts des entreprises de sciage résineux et feuillus, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et panneaux et fabricants de bois d'ingénierie. Le CIFQ compte plus 98 membres réguliers, de sciage résineux et feuillus, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et panneaux œuvrant au Québec, ainsi que 150 membres associés. Ces derniers génèrent un chiffre d'affaires de 15,9 milliards $ chaque année, soit près de 3 milliards $ en salaires et avantages sociaux dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d'impôts payés par les entreprises et les travailleurs.


À propos de la FQCF
La Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) regroupe et représente les coopératives forestières de travailleurs, actives dans le milieu forestier, dans toutes les régions du Québec. Ses 40 coopératives membres donnent du travail à plus de 3 000 personnes et génèrent un chiffre d'affaires annuel de plus de 225 millions $.
SOURCE Conseil de l'industrie forestière du Québec

Renseignements :
Sources :
Laurence Drouin
Directrice des communications et affaires publiques
Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ)
418 657-7916, poste 411
418 564-7254
laurence.drouin@cifq.qc.ca


Jocelyn Lessard
Directeur général
Fédération québécoise des coopératives forestières
3188, chemin Ste-Foy, bur. 200
Sainte-Foy (Québec) G1X 1R4
(418) 651-0388 poste 324

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